Arrivée à Puno, c’est dur. La nuit est courte et ponctuée de migraines et de saignements de nez. A se demander comment ces gens font pour vivre à 3800 mètres d’altitude.
Le bateau pour l’île Amantani, partant à 8h du matin, a donc dû partir depuis longtemps lorsque je me réveille… Il a fallu trouver une solution de secours, et c’est vers la presqu’île de Capachica, et plus exactement à Llachon que s’est dirigé notre bus transportant des poules et des dames en habits traditionnels. Sur place, nous avons fait la connaissance de Natalio, un agriculteur et artisan de la communauté quechua qui habite ce coin du Pérou. Lui, son fils, pêcheur, sa femme, fine cuisinière, et son petit-fils Tuban, 4 ans, nous ont alors offert l’hospitalité et un cours de cuisine locale.
Le lendemain, dans le bateau de pêche du fils, nous nous dirigeons vers l’île Taquile, où, jour de chance, c’est la fête de la Pentecôte. Toute l’île s’est réunie autour de la place principale en dansant et jouant de la musique. Malgré l’attrait touristique de l’île, on peut y manger une très bonne truite. Avis aux gourmets !
Un petit problème d'appareil photo, à partir de ce moment là du séjour, ne me permet pas d'offrir une bonne qualité d'image.
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